Deux tragédies ont frappé la prison de Seysses, près de Toulouse, avec le décès de deux détenus vendredi 17 mai.

Selon les premières informations, l'un aurait mis fin à ses jours par intoxication médicamenteuse, tandis que l'autre, une femme, serait décédée de façon naturelle.

La situation à la maison d'arrêt de Seysses est décrite comme étant "en grande tension" par Frédéric Le Stanc, secrétaire adjoint de l'union régionale de Toulouse Ufap-Unsa Justice.

Ce climat tendu fait suite à un blocage qui avait débuté mercredi 15 mai, suite à la mort de deux agents pénitentiaires.

Les cinq jours de traitement distribués à la prison ont également été mentionnés.

Une enquête a été ouverte pour clarifier les circonstances des décès, sous l'autorité du parquet.

Par ailleurs, la surpopulation carcérale et les droits bafoués sont pointés du doigt par Odile Macchi, du pôle Enquêtes de l'OIP, soulignant les conditions difficiles de détention et les limites d'accès aux activités.

Frédéric Le Stanc souligne la nécessité d'un recrutement massif et de moyens adéquats pour rendre la profession de surveillant pénitentiaire plus attractive, dans le but d'améliorer les conditions de travail et l'accompagnement des détenus.