L'enquête interne menée par la Fédération Française de Rugby (FFR) sur la disparition tragique de Medhi Narjissi, joueur du Stade Toulousain, a révélé des lacunes significatives dans l'organisation de la séance de récupération qui a eu lieu le 7 août 2024 en Afrique du Sud.

Les conclusions de cette enquête, dévoilées le 12 septembre 2024, soulignent des défaillances concernant la prise de décision autour de l'emplacement choisi pour l'activité, qui s'est déroulée sur la plage de Dias Beach, reconnue pour ses dangers tels que les courants d'arrachement et les vagues.

Les investigations soulignent que des mises en garde présentes sur des panneaux n'ont pas été prises en compte, et que l'encadrement de la séance manquait de rigueur, avec des consignes peu claires fournies aux joueurs et au personnel.

La FFR a également soulevé des questions sur l'absence d'interventions de secours, telle l'utilisation d'une bouée, ce qui pourrait indiquer des conditions maritimes particulièrement périlleuses.

Face à ces révélations, la FFR a annoncé plusieurs mesures à prendre.

Elle a exprimé sa volonté de demander au ministère des Sports de procéder à la cessation des affectations des conseillers techniques sportifs impliqués dans cette situation.

L'organisme examine également la possibilité de sanctions à l'encontre d'autres membres de l'encadrement de l'équipe U18.

Une collaboration sera engagée avec le ministère des Sports pour revoir le processus de désignation du staff de l'équipe, ainsi qu'une réflexion pour simplifier les chaînes de commandement et améliorer les procédures d'urgence.

Finalement, la FFR a indiqué qu'elle a informé les parents de Medhi Narjissi et le ministère des Sports des détails de l'enquête, et a transmis le rapport aux autorités judiciaires pour d'éventuelles investigations supplémentaires.