À Labastide-Clermont, un petit village du sud de la Haute-Garonne, une situation de voisinage a conduit à l'abattage de treize coqs par leur propriétaire.

Ces oiseaux, souvent considérés comme un élément emblématique de la vie rurale, avaient eu tendance à vocaliser plus que de raison, ce qui n'a pas manqué d'agacer les résidents d'un lotissement voisin.

Le maire de la commune, Pierre Alain Dintilhac, a été sollicité par des voisins mécontents.

Bien qu'il ait envoyé une lettre au propriétaire pour l'encourager à trouver une solution afin de réduire le bruit, il n'a pas directement exigé l'élimination des coqs.

Au lieu de cela, il a suggéré que ces derniers soient déplacés vers un environnement plus approprié.

Le maire a pris soin de souligner la sensibilité de tels conflits, notant que les disputes entre voisins peuvent facilement devenir explosivess.

La population de Labastide-Clermont, qui a récemment augmenté pour atteindre près de 750 habitants, se compose en partie de personnes venant de communes voisines plus urbanisées.

Dintilhac remarque que ces nouveaux résidents, installés dans des villas ou des lotissements, semblent moins tolérants face aux sons de la campagne, y compris les aboiements des chiens ou le bruit des tondeuses, et bien sûr, le chant des coqs.

Une habitante a exprimé son agacement face à ces nouvelles tensions, estimant que cela n'était pas un phénomène isolé dans le village.

Elle a rappelé le cas d'une octogénaire qui, suite à des plaintes, a dû renoncer plusieurs fois à ses coqs.

Ce différend rappelle d'autres conflits de voisinage, tel celui de "Maurice", un coq devenu célèbre pour avoir suscité un débat juridique sur les droits des animaux de ferme et leur place dans nos campagnes.