Le 9 avril dernier, un important effondrement de mur a eu lieu devant une maison située dans la copropriété "Ramier de Casselardit".

Une résidente de ce quartier a relaté que le bruit provoqué par la chute du mur était si puissant que sa mère a d'abord pensé qu'il s'agissait d'un hélicoptère en détresse.

Le mur, qui s'est écroulé sur une longueur de vingt mètres, a frôlé la véranda de son habitation, où se trouve la salle de jeux de sa fille âgée de 2 ans, sans pour autant faire de blessés.

Malgré l'absence de victimes, les dommages matériels sont manifestes.

La résidente a indiqué que la structure de sa maison avait été affectée, avec des fenêtres qui fonctionnent mal et des fuites d'eau visibles.

Elle se montre désormais prudente et évite de s'approcher de la limite de son terrain, particulièrement après que d'autres parties du mur menacent de tomber.

Depuis plusieurs mois, ce mur était déjà signalé comme potentiellement dangereux, mais aucune action corrective n'avait été entreprise.

D'après ses déclarations, des morceaux du mur avaient commencé à se détacher dès mai 2024, et malgré ses alertes répétées au propriétaire et au syndic, aucune mesure adéquate n'avait été mise en place.

Le propriétaire, qui exerce aussi comme maçon, aurait effectué peu d'interventions, se contentant de retirer quelques briques et un grillage.

Un expert, désigné par le propriétaire, avait vérifié l'état du mur en octobre, mais la résidente n'a pas reçu de suivi depuis cette visite.

Ses remarques suggèrent une frustration face à l'attitude qu'elle qualifie d'agressive du voisin.

Elle souligne qu'il est de sa responsabilité d'assurer la sécurité de sa propriété.

Elle exprime son inquiétude en affirmant : "Il a failli nous tuer" et souhaite retrouver un sentiment de sécurité dans son propre domicile. À ce jour, le propriétaire n'a pas répondu aux sollicitations de médias concernant cette situation.