Fabrique de cigarettes : un homme condamné à trois ans de prison pour son implication dans le trafic Lors du procès de l'affaire de contrefaçon de cigarettes qui s'est tenu le 30 janvier au tribunal correctionnel de Toulouse, Akram, âgé de 34 ans, a été condamné à trois ans de prison avec maintien en détention.

Accusé d'avoir participé à la fabrication de fausses Marlboro, il a nié toute implication tout en admettant avoir rendu service dans d'autres domaines.

L'homme, qui dit avoir rencontré le chef supposé de cette usine de fabrication de cigarettes lors de son séjour en prison, a affirmé ne pas être au courant des activités de contrefaçon.

Cependant, il a admis avoir fourni un brouilleur et une arme, pour lesquels il a été interpellé.

Malgré les déclarations de l'accusé, la procureure a réclamé une peine de trois ans de prison, estimant qu'il était directement impliqué dans le trafic.

Durant les délibérations, l'avocat de la défense a plaidé l'innocence de son client, soulignant l'absence de preuves démontrant son implication dans la fabrication de tabac contrefait.

Il a toutefois reconnu le fait que son client entretenait une amitié avec le chef supposé de l'usine.

Malgré sa plaidoirie, le tribunal a décidé de condamner Akram à trois ans de prison et à payer une amende douanière dépassant le million d'euros. "Nous allons faire appel de cette décision", a déclaré Me Balbo, l'avocat de la défense, après l'annonce du verdict.

Akram, quant à lui, reste convaincu de son innocence mais devra faire face aux conséquences de cette condamnation.