Depuis quatre ans, la vente d'une maison située au 446 avenue de Fronton, à Toulouse, rencontre de grandes difficultés.

En effet, le terrain est classé en Espace Vert Protégé par la Ville de Toulouse, ce qui complique la transaction selon la propriétaire, Pascale Soula.

De plus, le bien présente plusieurs inconvénients, avec notamment un manque de places de parking et une histoire de squat liée au trafic de drogue.

Malgré quelques visites, aucun acquéreur ne s'est présenté jusqu'à présent.

Afin d'éviter le vandalisme et les squats, Pascale Soula a autorisé l'installation d'un food truck devant sa maison et héberge des personnes sans domicile.

Pourtant, seule une modification du Plan Local d'Urbanisme intercommunal et Habitat (PLUiH) permettrait à un promoteur de pouvoir acquérir la maison et le terrain pour la réalisation d'un projet de logements.

Cela fait maintenant quatre ans que Pascale Soula formule cette demande sans succès.

Cette situation est perçue comme aberrante par la propriétaire, qui estime que le secteur compte déjà plusieurs espaces verts protégés. À proximité immédiate de sa propriété se trouve même une zone cinq fois plus grande, également classée comme inconstructible par le PLUiH.

Face à cette impasse, Pascale Soula envisage peut-être de se tourner vers une profession libérale, telle que dentiste, médecin ou comptable, en s'appuyant sur l'existence de l'ancien cabinet de son père.

Cela représente son unique espoir pour le moment.

Il semble donc que la vente de cette maison à Toulouse soit entravée par des contraintes liées au classement du terrain en Espace Vert Protégé et par les difficultés du quartier, ce qui rend l'acquisition peu attrayante pour les potentiels acquéreurs.