Publié le mercredi 07 février 2024
Les habitants de Toulouse se mobilisent pour sauver un cèdre sexagénaire menacé d'abattage et préserver leur environnement vert
La défense d'un cèdre sexagénaire menacé d'abattage mobilise les habitants de Toulouse.
Dans le quartier des Trois Cocus, où de nombreux travaux de construction sont en cours, les riverains sont consternés par la décision d'abattre 63 arbres, dont un magnifique cèdre du Liban pour créer un boulodrome.
Bernard Cholet, président du Comité de Quartier Borderouge – Les Izards – Trois Cocus, exprime son incompréhension face à cette situation.
Il souligne que l'espace ne manque pas pour préserver cet arbre et s'interroge sur le remplacement des arbres existants par de jeunes pousses qui prendront des décennies à grandir.
Avec le soutien du collectif "Les Naturalistes des Terres" et du Groupe National de Surveillance des Arbres, également connu sous le nom des Ecureuils, les habitants ont prévu une déambulation pacifique samedi 10 février pour manifester leur mécontentement.
Au-delà de l'esthétique, ces arbres jouent également un rôle écologique important en tant que climatiseurs naturels, en particulier pour les étés caniculaires à venir.
Le comité de quartier souligne qu'il existe d'autres options pour préserver cet arbre exceptionnel.
Le maire du secteur, Maxime Boyer, explique que certains des arbres destinés à être abattus sont malades et que, si possible, leur nombre sera réduit grâce à une abattage chirurgical.
Il précise également que 397 arbres seront plantés dans le cadre du projet de renouvellement urbain, dont 130 dans la Cité Blanche, et que 408 arbres seront préservés autour du Stade Rigal.
L'objectif de la municipalité est de donner une place privilégiée aux espèces arborées.
La bataille pour sauver ce cèdre des Trois Cocus est en cours, et il reste à savoir si la raison l'emportera finalement.
Les efforts des habitants et des associations pour préserver cet arbre emblématique témoignent de leur engagement en faveur d'un environnement plus vert et d'une diminution de la présence du béton dans la ville.