Les radars automatiques célèbrent cette année leur 20ème anniversaire en Occitanie, mais ils restent toujours aussi impopulaires.

Comptant pas moins de 4600 appareils sur les routes françaises, ces dispositifs de contrôle de vitesse ont été largement dégradés en 2018 lors du mouvement des Gilets jaunes, notamment dans l'ancienne région Midi-Pyrénées.

Le premier radar automatique a été inauguré le 27 octobre 2003 dans le département de l'Essonne, mais il n'a pas survécu plus de 24 heures sans être vandalisé.

Depuis, ces radars se sont multipliés à travers le pays, atteignant aujourd'hui un total de 4600 en France, dont 394 en Occitanie.

Malgré leur installation croissante, les radars continuent de susciter la colère des automobilistes.

En effet, entre 2018 et 2019, plus de 2100 radars ont été dégradés dans l'ancienne région Midi-Pyrénées, dont 123 ont été considérés comme irréparables.

Parmi les départements les plus touchés, le Tarn détient tristement la première place avec 423 radars endommagés, dont 27 hors service.

En revanche, les Hautes-Pyrénées ont été épargnées avec seulement 98 cas recensés.

Les dégradations de radars ont diminué progressivement depuis 2019 pour atteindre un niveau similaire à celui de 2016, avec environ 2895 incidents recensés.

Malgré cela, les radars restent très impopulaires auprès des automobilistes.

Ces dispositifs de contrôle de vitesse sont particulièrement critiqués pour leurs sanctions financières et le sentiment d'être piégé qu'ils engendrent.

En effet, les automobilistes soulignent souvent le caractère injuste des contraventions, notamment dans des zones qui semblent peu dangereuses.

Ces petits excès de vitesse peuvent non seulement avoir un impact financier, mais également entraîner des problèmes de validité du permis de conduire.

Malgré les contestations, les radars automatiques jouent un rôle crucial dans la sécurité routière.

Chaque année, ils génèrent environ 14 millions de procès-verbaux, représentant une recette d'environ 900 millions d'euros.

Selon les estimations, ces dispositifs auraient contribué à réduire de moitié le nombre de décès sur les routes au cours des 20 dernières années.