Les travailleuses du sexe à Toulouse expriment leur mécontentement envers la municipalité.

Ce jeudi, près du métro Jean-Jaurès, elles ont manifesté avec le soutien de l'association Griselidis.

Les arrêtés municipaux antiprostitution, mis en place depuis 2014, sont accusés de précariser et de mettre en danger les prostituées.

Néanmoins, la municipalité affirme que ces mesures répondaient aux plaintes des habitants du centre-ville concernant les nuisances sonores et l'insécurité.

Depuis leur mise en place, le nombre de plaintes aurait considérablement diminué.

Cependant, le nombre d'agressions envers les travailleuses du sexe aurait augmenté. Étant privées d'exercer dans certains quartiers du centre-ville, elles sont contraintes d'opérer en périphérie, dans des conditions précaires.

Les travailleuses du sexe dénoncent également des cas de refus d'assistance de la part des forces de l'ordre, ainsi que des difficultés à enregistrer leurs plaintes dans les commissariats.

L'association Griselidis propose donc la mise en place d'une médiation avec la population afin de trouver des solutions et de garantir la sécurité des prostituées tout en préservant la tranquillité des riverains.

Un compromis entre les deux parties semble être nécessaire pour résoudre ce conflit, même si le dialogue semble rompu.