Un éleveur de Caveirac, proche de Nîmes, a découvert samedi dernier la carcasse d'un veau qu'il avait trouvé mort le jour précédent.

Selon son témoignage, il suspecte la présence d'un loup, un problème devenu de plus en plus courant dans le Gard.

Nicolas Borrego, qui élève des animaux dans la région depuis 17 ans, n’avait jamais été confronté à une telle situation. "Je savais qu'un jour cela pourrait arriver. À présent, c'est une réalité.

Nîmes est situé à seulement 4 km et le loup peut se cacher dans la garrigue. À présent, il est là", déclare-t-il.

Pour protéger son troupeau, il a pris des mesures préventives, enfermant ses animaux dans un enclos sécurisé par des barbelés et installant une caméra pour identifier tout intrus.

Les attaques de loups sur le bétail sont en hausse, avec 131 animaux tués ou blessés en 2023, et ce chiffre a déjà atteint 146 en 2024, représentant une augmentation de 10 %.

Des aides sont mises à disposition par l'État pour financer des systèmes de protection tels que des clôtures électriques et des dispositifs de surveillance.

Toutefois, le débat sur les mesures à adopter pour gérer la présence croissante des loups demeure sensible, les défenseurs de l'animal s'opposant à toute idée de capture ou d'abattage.