À Toulouse, la modification des aménagements de la rue Vestrepain suscite des réactions contrastées.

Alors que certains estiment que la mise en sens unique de ce tronçon, entre la rue Jacques Gamelin et la rue Henri Desbals, contribue à une ambiance plus calme et sécurisée pour les piétons et les cyclistes, un groupe d'environ trente résidents exprime son mécontentement face à la suppression d'une vingtaine de places de stationnement.

Jocelyne Greffeuille, membre du collectif d'habitants ironiquement affectés, souligne les difficultés rencontrées par ceux qui n'ont pas accès à un garage, contraints de passer de longs moments à chercher une place.

Larbi Abacci, un autre résident, fait remarquer que l'étroitesse des trottoirs engendre une insécurité accrue, auparavant atténuée par la présence des véhicules stationnés.

L’expérimentation de cette nouvelle circulation doit se conclure le 31 octobre.

Le collectif espère convaincre la maire de quartier, Marine Lefèvre, d'envisager un retour de certaines places de stationnement.

Bernard Marquié, également membre du collectif, soutient que la circulation à double sens était à la fois fluide et moins risquée, déplorant que la rue soit désormais perçue comme un "désert".

Les habitants proposent de conserver le sens unique pour les bus tout en permettant le stationnement sur la rue, suggérant que les limitations de vitesse à 30 km/h pourraient favoriser la cohabitation de tous les usagers de la route, y compris les cyclistes.

Ils envisagent également des ajustements au niveau des rues adjacentes pour améliorer la situation.