Le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch, a fait part de sa détermination à sanctionner les comportements violents des supporters suite à l'interruption du match de Ligue 1 entre Montpellier et Saint-Étienne.

Il a ainsi affirmé sa volonté de mettre en place des interdictions administratives de stade pour les individus concernés, signalant que "ça suffit" face à ces actes.

Lors d'une interview, le préfet a insisté sur la nécessité de collaborer pour lutter contre la violence dans les stades.

Il a souligné l'importance d'améliorer les contrôles de sécurité à l'entrée des enceintes sportives, en précisant que la responsabilité de filtrer appartient aux clubs et aux agents de sécurité privée, et non à l’administration.

Des fumigènes, dont certains ont été lancés sur le terrain, ont été employés par un groupe de supporters très agités durant la rencontre.

Le préfet a reconnu qu'il était impératif de réduire l'accès à ces engins pyrotechniques et a évoqué la possibilité de renforcer les mesures de sécurité.

En analysant la situation, il a décrit le phénomène comme un problème collectif plutôt qu'individuel, précisant que ce sont plusieurs dizaines de personnes qui sont à l'origine des troubles, et non quelques individus isolés.

Il a également mentionné la nécessité d'une action concertée pour faire face à des groupes organisés qui tentent d'échapper à l'intervention policière.

En dernier recours, il n’a pas exclu la dissolution du groupe ultra de Montpellier.