Un squat occupé par des mineurs étrangers isolés à Toulouse a été évacué par la police.

Ibra, un adolescent de 17 ans, a remarqué la présence de plusieurs policiers en uniforme approchant du bâtiment.

En alerte, il a rapidement informé les autres occupants de la situation, leur indiquant que l’évacuation était imminente.

Ce n’était pas sa première expérience de ce genre, ayant déjà été délogé de six autres squats.

Il a mentionné l’importance pour chacun de rassembler rapidement ses affaires.

L'opération s'est déroulée sans violence, bien que les forces de l'ordre aient dû utiliser un bélier pour accéder au squat.

Cinq migrants majeurs ont été arrêtés, tandis que les autres se sont retrouvés sur le trottoir, avec des sacs remplis de vêtements.

Beaucoup portaient un masque chirurgical, et en attendant des nouvelles sur leur hébergement futur, certains jeunes ont improvisé une partie de football.

Après le départ des forces de l'ordre et des huissiers, une équipe de déménageurs est entrée pour récupérer les biens restants.

Les jeunes migrants, qui avaient trouvé refuge dans ce squat seulement quelques mois plus tôt, se sont remis à errer, ne sachant pas où se diriger.

Une militante du collectif AutonoMIE les a encouragés à suivre une femme qui prétendait connaître leur nouvelle destination.

Une heure après leur expulsion, Ibra a expliqué qu'ils se trouvaient dans un "coin pas très loin des Arènes" et exprimait son inquiétude quant à leur avenir.

En fin d’après-midi, des indications ont été fournies sur un bâtiment vacant.

Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux par des associations pour organiser des transport afin d'aider les jeunes migrants.

Actuellement, un service de gardiennage a pris la relève au 50 avenue de Grande-Bretagne, rendant l’immeuble inaccessible.