À Toulouse, malgré des températures élevées, l'arrosage des espaces verts municipaux se poursuit.

Bien que la situation actuelle ne soit pas aussi critique qu'en 2022 et 2023, lorsque des restrictions d'eau avaient été mises en place, la question de l'arrosage intensif en période de canicule se pose.

En effet, de nombreuses zones, telles que les ronds-points comme celui du Fer-à-Cheval à Saint-Cyprien et les pelouses des tramways, bénéficient encore d'un arrosage abondant, alors qu'une campagne de la Métropole invite les citoyens à ne pas arroser leurs jardins pendant les vagues de chaleur.

Clément Riquet, adjoint au maire responsable des espaces verts, explique que la ville veille à une gestion prudente de l'eau.

L'arrosage s'effectue principalement de nuit ou tôt le matin, à l'aide de systèmes d'arrosage intégrés et de plus en plus sophistiqués.

Ces systèmes intègrent des sondes qui permettent d'ajuster la quantité d'eau distribuée, notamment après des épisodes pluvieux.

L'eau utilisée provient en grande partie de l'eau potable et, dans certains cas, d'eau brute issue de cours d'eau à proximité, comme la Garonne ou le canal du Midi.

Riquet précise que l'arrosage n'est pas appliqué uniformément sur tous les espaces verts, mais se concentre sur les jeunes arbres de moins de trois ans, ainsi que sur les massifs fleuris et les jardins historiques.

En 2023, des discussions avaient été nécessaires avec la préfecture pour garantir l'arrosage, même en période de restrictions, afin de préserver les jeunes plantations.

La ville, qui paie sa consommation d'eau selon une tarification saisonnière, s'efforce d'utiliser cette ressource de manière économique et responsable.