Les vacances de la Toussaint n'ont pas permis de résoudre la problématique liée au non-remplacement des enseignants et du personnel absents, qui fait surface à chaque nouvelle rentrée scolaire. À Toulouse, le mouvement de revendication autour de cette question ne faiblit pas, notamment au sein des associations de parents d'élèves.

Le 5 novembre, l'association des parents d'élèves du groupe scolaire La Maourine, situé dans le quartier Borderouge et affiliée à la FCPE, a décidé d'interpeller les autorités et le rectorat de Toulouse afin d'exiger des moyens humains supplémentaires.

Dans une déclaration publique, ils ont annoncé une manifestation prévue à 8h15, où les familles se rassembleront avec des pancartes et des cartons affichant le message "mon école est cassée, aide-moi à la réparer".

Ce mouvement bénéficie du soutien de l'équipe éducative de l'établissement.

Les parents expriment leur inquiétude face à la réduction annoncée de 4 000 postes d'enseignants d'ici 2025 par le ministère de l'Éducation nationale.

Ils rappellent qu'en juillet, plusieurs centaines d'enseignants contractuels de Haute-Garonne ont été mis à l'arrêt.

Alors que le recteur affirmait lors de la rentrée 2024 qu'il n'existait aucune classe au-delà de 23 élèves, cela ne correspond pas à la réalité dans les 11 classes de La Maourine, qui dépassent ce seuil.

De plus, des semaines d'absences en septembre et octobre n'ont pas été compensées, forçant ainsi les élèves à être répartis dans d'autres classes déjà surchargées, selon leurs déclarations.

En sus de la demande pour un nombre accru d'animateurs, ils s'élèvent contre le manque de visites médicales pour les enfants ainsi que l'insuffisance d'accompagnants pour les élèves en situation de handicap et d'agents spécialisés dans les écoles maternelles.