Deux gendarmes ont été placés en garde à vue à Toulouse suite à la mort d'un homme de 28 ans, abattu lors d'un refus d'obtempérer.

L'inspection générale de la gendarmerie nationale enquête sur les circonstances de cet incident, pendant que l'autopsie de la victime a été réalisée pour déterminer l'origine mortelle du tir.

Les résultats préliminaires de l'autopsie, effectuée à l'institut médico-légal, ont révélé que le décès résulte d'un tir unique.

Les gendarmes avaient ouvert le feu après que l'un de leurs membres a été heurté par le fuyard.

Il est à noter qu'une jeune femme et un nourrisson de quatre mois se trouvaient dans le véhicule au moment des faits, sans que les gendarmes ne soient au courant de leur présence.

Après les tirs, les militaires ont tenté de porter secours à la victime, avant d'être assistés par les sapeurs-pompiers et le Samu.

Bien que transporté à l'hôpital Purpan sous escorte, l'homme n'a pas survécu.

Deux enquêtes sont en cours : l'une vise à établir les causes ayant conduit à la mort de l'individu, tandis que l'autre s'intéresse au refus d'obtempérer qui a précédé l'incident.

Le véhicule conduit par la victime était en effet recherché suite à un vol avec violence survenu plus tôt dans la journée.

Lors de la tentative de contrôle, l'homme avait tenté de forcer le barrage, causant des dommages et percutant un gendarme avant de recevoir des tirs.

La communauté des gens du voyage, à laquelle appartenait la victime, a profondément réagi à cette tragédie, avec un rassemblement de 150 à 300 personnes à l'hôpital, où des dégradations ont été signalées.

En réponse, la police a mobilisé des unités supplémentaires pour rétablir l'ordre.

La famille de l'homme, frappée par le chagrin, demande des explications sur les événements qui ont conduit à sa mort et attend de pouvoir récupérer son corps pour débuter le processus de deuil.