Un bassin de natation des Jeux Olympiques pourrait voir le jour à Toulouse, au sommet de la future Cité de la natation, prévue pour 2027.

Les Dauphins du Toec, l'équipe de natation locale, gardent l'espoir de récupérer un bassin fabriqué par la société italienne Myrtha Pools, d’une valeur qui pourrait atteindre entre 2 à 5 millions d’euros, compte tenu qu’il a déjà servi lors d'événements précédents.

Ce bassin est conçu en format « kit » et mesure 50 mètres sur 25 mètres.

Il fait partie d’un ensemble de 24 bassins construits par Myrtha pour les JO de Paris, couvrant diverses disciplines et sites.

La structure du bassin est en acier, tandis que le PVC est utilisé pour assurer l'étanchéité, et les finitions sont en céramique et mosaïque.

La conception nécessite un montage précis, avec deux années de préparation durant lesquelles 47 tonnes d’acier inoxydable ont été intégrées au projet, en plus de milliers de panneaux et de boulons.

Les particularités de la construction éliminent le besoin de soudures, prévenant ainsi tout risque de corrosion et garantissant la robustesse de la structure.

Selon les indications de la société, tous les composants en acier inoxydable sont assemblés de manière à assurer une intégrité pérenne, limitant les interventions nécessaires au cours de l’entretien.

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a fait savoir que Myrtha Pools est ouverte à l’idée de transférer un de ses bassins des Jeux à la ville, et que ce dernier pourrait porter le nom de Léon Marchand, ce qui contribuerait à rehausser son image. À présent, il s'agit de convaincre les autorités étatiques et le comité organisateur des JO pour que ce projet se concrétise.