Publié le vendredi 16 février 2024
Un appel glaçant mobilise les gendarmes près de Toulouse : La famille ciblée par un nouvel acte de "swatting"
Un appel glaçant mobilise les gendarmes près de Toulouse Dans la nuit de mardi à mercredi, le centre opérationnel de la gendarmerie de Haute-Garonne a reçu un appel particulièrement préoccupant.
Un homme au bout du fil annonçait une prise d'otages et affirmait avoir tué ses parents à leur domicile de L'Union, au nord-est de Toulouse.
Il prétendait également détenir des kalachnikovs et exprimait son intention de s'en prendre aux "mécréants".
Face à cette menace sérieuse, une vingtaine de gendarmes ont rapidement été déployés près de la petite maison située dans un quartier paisible.
Les autorités ont immédiatement pris contact avec le voisinage et procédé à des vérifications approfondies.
Cependant, lorsque les gendarmes ont finalement approché la maison, la mère de famille en est sortie pour rassurer tout le monde en affirmant que tout allait bien, ce qui était effectivement le cas.
Après trois heures de mobilisation intense, les forces de l'ordre ont pu quitter les lieux.
Cela fait la deuxième fois en un peu plus d'un an que cette famille sans histoire de L'Union est la cible d'un appel malveillant.
Visiblement, un adolescent résidant dans cette maison aurait été victime d'un piratage de compte sur un site de jeux vidéo, ce qui lui causerait des ennuis par un individu inconnu.
Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur ces incidents.
Il est important de souligner que ce type d'appel, appelé "swatting" et visant à mobiliser les forces de l'ordre sans raison réelle, n'est malheureusement pas un cas isolé.
Les autorités traitent toujours ces alertes avec la plus grande gravité.
En octobre dernier, un jeune homme âgé de 20 ans résidant à Colomiers, dans l'ouest de Toulouse, avait été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis probatoire, pour avoir pendant plusieurs mois multiplié les canulars auprès des services d'urgence à travers toute la France. Équipé d'un modificateur de voix et de bruitages de coups de feu ou de cris, il avait semé la panique en effectuant de fausses alertes dans le but de "fermer les lycées, les métros", expliquant qu'il se sentait alors "intouchable".
Ces pratiques irresponsables sont prises très au sérieux et sont passibles de sanctions pénales.
Les autorités mettent tout en œuvre pour combattre ce phénomène et assurer la sécurité de la population.