Le 28 décembre 2024, à Ponsampère, environ 1 500 poules de réforme destinées à l'abattage ont été proposées à l'adoption grâce à l'initiative d'une association spécialisée dans la sauvegarde de ces animaux.

Pour un prix modique de 3 euros par poule, des particuliers ont eu l'opportunité de les sauver.

Françoise Lalubie, une résidente du Gers, a adopté plusieurs de ces oiseaux, qui auront désormais une vie tranquille.

Elle souligne qu'elle ne les abattra pas et qu'elles finiront leur existence dans un environnement paisible : "Elles finiront leur vie à l'Ehpad, car je les laisse vivre jusqu'au bout de leur cycle, je ne les tue pas, elles meurent de leur belle mort." Ces poules, bien que moins productives avec l'âge, peuvent jouer un rôle utile dans la gestion des déchets alimentaires, notamment en consommant des épluchures.

Françoise, par exemple, assure qu'elle leur ramène régulièrement des légumes abîmés pour éviter de les jeter.

Du côté des producteurs, beaucoup d'entre eux s'attachent aux poules qu'ils élèvent, comme l'explique Florian Gouzenne, agriculteur, soulignant l'affection qui se crée avec ces animaux au fil du temps.

En collaboration avec des éleveurs, l'association a réussi à sauver plus de 22 000 poules, bien que ce chiffre ne représente qu'une infime partie des millions d'oiseaux envoyés à l'abattoir chaque année.

Alors qu'une nouvelle opération de sauvetage est planifiée dans le Gers pour janvier 2025, les efforts pour changer cette pratique restent indispensables face aux statistiques alarmantes.