Un homme "plaqué contre le mur et menotté" par les gendarmes lorsqu'il se promenait avec un fusil d'assaut et un drapeau russe sur l'épaule à Saint-Maximin, dans le Gard.

En réalité, il s'agissait d'un jeune homme de 22 ans qui transportait du matériel pour une exposition sur la guerre 14-18.

Les responsables de la course pédestre qui avait lieu à proximité ont alerté les forces de l'ordre.

Le professeur d'Histoire-Géographie à la tête de l'association "La tranchée de Saint-Maximin" a expliqué que le jeune homme portait un insigne russe de quelques centimètres, qu'il avait oublié d'enlever après une partie de tir d'air soft.

Les gendarmes, confondant un fusil Famas avec une Kalachnikov et un drapeau russe avec le drapeau français, ont immédiatement intervenu.

Cette méprise a toutefois fait une grosse publicité à l'association qui organise des reconstitutions historiques des différents conflits.

Le lendemain, ils ont enregistré plus de 300 visiteurs pour la reconstitution dans la tranchée.

Une leçon a été tirée de cette histoire : désormais, les armes factices seront toujours transportées dans leur housse.

L'association continuera ses voyages dans le temps en revivant les deux guerres mondiales, la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie.