Un patient hospitalisé depuis dix jours aux urgences psychiatriques du CHU Purpan de Toulouse s'est suicidé ce mercredi matin.

Cet événement tragique met en lumière les conditions d'accueil alarmantes que subissent les patients dans cette structure.

Le syndicat Sud et la CGT dénoncent cet incident et soulignent le manque de places disponibles, qui contraint les patients à rester aux urgences pendant des jours, voire plus longtemps.

Les représentants syndicaux insistent sur le fait que cette situation n'est pas la faute des soignants, mais plutôt de l'ARS (agence régionale de santé) qui ne prend pas ses responsabilités.

Actuellement, certains patients se retrouvent sur des brancards dans des bureaux de seulement 9m2, voire dans la salle d'attente elle-même.

Face à ces conditions inadéquates, les syndicats ont fait une alerte pour danger grave et imminent à deux reprises en trois jours.

Ils expriment également leur préoccupation quant à l'épuisement du personnel du CHU.

Ces revendications pour des moyens humains et financiers sont récurrentes depuis plusieurs années.

En janvier, une grève avait été déclenchée à la suite d'un premier incident où un patient avait provoqué un incendie dans l'unité psychiatrique UF1.

Malheureusement, aucune réponse satisfaisante n'a été apportée jusqu'à présent.

Les urgences psychiatriques sont saturées à 200% et cela a des répercussions sur les urgences somatiques.

Les syndicats estiment que c'est à l'ARS de trouver des lits et de tenir compte de l'augmentation de la population annuelle.

Cette situation critique met en évidence l'urgence d'agir pour améliorer les conditions d'accueil des patients et soutenir le personnel médical qui est à bout de souffle.