"Une réflexion profonde : Monique Iborra et cinq autres femmes tournent le dos à Renaissance en désaccord avec Gabriel Attal"

Le 7 octobre, un groupe de six femmes, incluant des militantes et élues locales de Haute-Garonne, a annoncé son départ du parti Renaissance.

Cette décision survient suite aux propos tenus par Gabriel Attal, le président du mouvement, lors d'une interview diffusée le lundi soir sur TF1.

Dans un communiqué commun, elles ont déclaré : "Nous décidons de démissionner du parti Renaissance." Parmi les signataires, Monique Iborra, ancienne députée de la sixième circonscription de Haute-Garonne de 2007 à 2024 et membre honoraire de l’Assemblée nationale, a exprimé son désaccord aux côtés de trois élues de l'Ouest toulousain et de deux anciennes militantes.

Elles soulignent leur fidélité envers Emmanuel Macron, avec qui elles se sont engagées politiquement depuis 2016, affirmant que cet engagement doit rester collectif et ne pas servir des ambitions personnelles.

Monique Iborra a précisé qu'elle a longuement réfléchi à sa décision : "Cela fait un moment que je suis agacée, mais là, vraiment, ça a dépassé tout", a-t-elle expliqué.

Elle considère que les critiques internes à l'égard d'Emmanuel Macron sont représentatives d'une dérive contre-productive au sein du parti. "Je ne voulais pas rester dans un mouvement qui s'en prend à celui qui les a aidés à atteindre leur position actuelle", a-t-elle ajouté.

Malgré cette rupture, l’ex-députée a affirmé ne pas avoir de projet politique précis en tête et a rejeté toute intention de recherche de mandat électoral.

Pour elle, il ne s’agit pas uniquement d'un soutien à la personne du Président, mais aussi à la politique qu’il a instaurée, que ce soit dans le passé ou actuellement.

Fidèle à la ligne initiale du macronisme, Monique Iborra a manifesté son opposition à ce qu'elle perçoit comme un manque de loyauté au sein du parti présidentiel.