Des actes de représentation de la détresse agricole ont été observés récemment, notamment avec des cadavres de sangliers laissés devant des bureaux de l’inspection du travail à Agen et Périgueux.

Des slogans tels que « du fongicide pour la vermine » ont été peints sur les murs de l’Office français de la biodiversité à Oloron-Sainte-Marie, tandis que des déchets ont été déversés et incendiés dans l’enceinte de la MSA et de la DDTM à Mont-de-Marsan.

Ces événements s'inscrivent dans un climat de tension qui s'est intensifié au sein du secteur agricole, avec des actions menées par certains syndicats, notamment la Coordination rurale et la FNSEA, en lien avec la campagne électorale des chambres d’agriculture.

En réponse à cette situation, les agents de l’Office français de la biodiversité ont opté pour une grève sans précédent depuis la création de l’organisme en 2020.

Pierre-Alex Morel, agent de l’OFB à Pau et membre du syndicat SNAPE-FO, a déclaré que le mouvement de grève reflète un sentiment de saturation parmi les agents.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, sur une vingtaine d'agents, près de la moitié aurait pris la décision de ne pas travailler, tout en cherchant à enregistrer leur position de grève.