Cinq individus ont été condamnés à des peines de prison ferme pouvant aller jusqu'à 6 ans pour leur implication dans l'incendie de la porte en bois de la mairie de Bordeaux.

L'acte criminel, survenu après une journée de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, a suscité l'indignation de la population.

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a qualifié les accusés de membres d'un groupe organisé ayant planifié des actes de violence et causé des dommages matériels avec un moyen dangereux.

Deux des accusés se trouvaient déjà en détention préventive, un autre avait enfreint les conditions de sa liberté surveillée, et un sixième, mineur au moment des faits, devra comparaître devant un juge pour enfants.

Malgré l'absence de trouble lors du procès, le président du tribunal a souligné que les prévenus n'étaient pas les seuls responsables de l'incendie, s'appuyant sur des images de vidéosurveillance et des vidéos fournies par un témoin anonyme.

La décision du tribunal a été accueillie par des cris et des insultes de la part de certains spectateurs présents.