Un groupe criminel soupçonné de commettre une série de cambriolages dans des commerces du Sud-Ouest a été démantelé.

Huit membres de cette organisation, basée dans le Tarn-et-Garonne, ont été arrêtés la semaine dernière, selon le parquet de Bordeaux.

Les individus sont accusés d'avoir perpétré des cambriolages dans des magasins d'optique et des bureaux de tabac en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie.

Trois des principaux suspects ont été inculpés jeudi pour vols en bande organisée en récidive légale et participation à une association de malfaiteurs.

Ils ont été placés en détention provisoire.

Le troisième suspect, inculpé pour recel de biens provenant de vol en bande organisée, blanchiment du produit d'un vol en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs, est sous contrôle judiciaire.

Depuis mai dernier, vingt-trois vols aggravés ont été répertoriés lors de l'enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet de la juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux.

Le préjudice est estimé à 180 000 euros, avec notamment le vol de centaines de cartouches de tabac, de lunettes de soleil et de cinq véhicules utilisés par les criminels pendant leurs méfaits nocturnes.

L'enquête a été conduite par une cellule nationale regroupant différents services de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine et d'Occitanie.

Elle a permis d'identifier une équipe déjà connue pour des faits similaires, soupçonnée d'être impliquée dans ces cambriolages, ainsi que les complices qui auraient racheté les objets volés.

Le 14 novembre, une opération conjointe de 93 gendarmes, avec l'appui de trois équipes cynophiles et du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Golfech, a permis l'interpellation de sept des huit suspects, âgés entre 30 et 49 ans, à leur domicile.

Le huitième a été extrait de la maison d'arrêt où il purgeait une peine en lien avec une autre affaire.

Lors des perquisitions, de nombreux objets provenant des cambriolages ont été découverts, ainsi que deux véhicules, des armes à feu, des produits stupéfiants et des faux documents.

L'enquête se poursuit sous la direction du juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux.