Entre 2011 et 2024, des soirées organisées par Christophe B., un homme de 55 ans résidant à Reignac en Gironde, auraient été le théâtre de viols collectifs à l'encontre de ses compagnes ou ex-compagnes.

Les événements, considérés comme extrêmes, étaient enregistrés et partagés sur un réseau consacré au libertinage.

L'homme, récemment incarcéré à Gradignan, soutient que les pratiques impliquées étaient consensuelles.

Toutefois, cette version a été remise en question après une perquisition effectuée en juillet dernier, qui a révélé des disques durs contenant de nombreuses vidéos compromettantes mettant en scène lui-même et trois autres suspects également poursuivis.

Jusqu'à présent, cinq femmes, anciennes partenaires du principal accusé, ont rapporté les souffrances qu'elles ont endurées.

Cette affaire rappelle le procès de Mazan et les épreuves vécues par Gisèle Pélicot.

Les habitants de la commune sont sous le choc et peinent à exprimer leurs sentiments face à cette situation.

Alors que les quatre accusés font face à des possibles peines de réclusion à perpétuité, l'enquête suggère qu'il pourrait exister un réseau encore plus vaste, avec environ cinquante autres individus identifiés comme potentiels auteurs de violences.