L'organisation de l'aide à Mayotte s'intensifie en Gironde, suite au passage du cyclone Chido.

Biscaï Ibrahim, un entrepreneur girondin, a lancé une initiative en offrant le transport gratuit des dons pour l'île, une démarche inspirée par son propre vécu familial face à la catastrophe.

De nombreuses actions de solidarité émanent des acteurs locaux, comprenant notamment des collectes alimentaires.

Le conseil municipal de Bordeaux a récemment voté une aide de 10 000 euros au "fonds d'urgence Mayotte" géré par une association caritative, destinée à soutenir la réhabilitation des infrastructures collectives, à maintenir l'éducation et à combattre les épidémies.

Similairement, la municipalité de Talence a alloué 5 000 euros à la Fondation de France, qui met en place des mesures d'urgence pour fournir de l'eau potable, des abris temporaires et des soins médicaux.

Le maire de Talence a reconnu que cette aide, bien que précieuse, reste limitée par rapport aux tragiques conséquences humaines de cette catastrophe, la plus sévère survenue à Mayotte en près d'un siècle. À ce jour, on dénombre officiellement 31 victimes, mais les autorités redoutent un bilan bien plus lourd, étant donné que de nombreux habitants de l'île vivaient dans des conditions précaires et ont perdu leurs logements.

En outre, des milliers de Mahorais résidant en métropole sont en quête de nouvelles de leurs proches.

Quant à l'université de Bordeaux-Montaigne, elle a mis en place des dispositifs d'aide pour ses étudiants et son personnel touchés par cette tragédie, offrant à la fois un soutien psychologique et financier.

Enfin, les services gouvernementaux ont annoncé qu'à partir du 17 décembre 2024 jusqu'au 17 mai 2025, les dons effectués pour venir en aide à Mayotte bénéficieront d'une réduction fiscale, facilitant ainsi la générosité des donateurs.