Le projet du Réseau vélo express à Bordeaux, notamment la ligne 11 reliant Bordeaux à Mérignac, entraîne la suppression de 200 places de stationnement pour voitures.

Les aménagements prévus sur plusieurs axes comme la rue Judaïque, l’avenue de la République, l’avenue d'Arès et la rue Georges-Bonnac ont suscité de vives discussions, en particulier parmi les résidents du quartier.

La gérante d'une pharmacie située à la barrière d’Arès exprime les préoccupations de nombreux clients, surtout parmi les personnes âgées qui dépendent encore de leur véhicule.

Il est aussi souligné que certains patients nécessitent des visites médicales à domicile, rendant la voiture essentielle pour eux.

Le projet a pour objectif de transformer 4,7 kilomètres de routes afin de les adapter aux normes du Réseau vélo express, qui inclut des pistes cyclables d'une largeur minimale de 2 mètres.

En parallèle, les autorités souhaitent améliorer les chemins piétons et accroître la végétation dans ce secteur.

Des riverains, comme une retraitée de l’avenue d’Arès, accueillent ces initiatives.

Elle privilégie les déplacements à pied ou en transport en commun et voit d’un bon œil les efforts en matière d’aménagement urbain.

Le projet, bien que créant des disruptions initiales, aspire à encourager l’usage du vélo tout en renforçant le cadre de vie des habitants.