Dans un procès en cours, les associations LGVEA et Transcub ont plaidé en faveur de la suspension d'un arrêté préfectoral datant de 2022.

Cet arrêté prolonge la déclaration d’utilité publique concernant les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, qui incluent la construction d'une troisième voie pour les lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.

Les deux organisations justifient leur action en référé par le temps nécessaire à la contestation de cet arrêté, estimant que la décision judiciaire ne sera pas rendue avant six à neuf mois.

Elles craignent que durant cette période, des travaux irréversibles ne soient entrepris.

Denis Teisseire, représentant de Transcub, a souligné que, dès le 15 décembre, SNCF Réseau pourrait commencer des travaux sur les rails, entraînant des retards de 10 minutes pour les trains.

De leur côté, les avocats de SNCF Réseau remettent en question l'urgence de cette démarche en référé, affirmant que les conditions requises pour l'admission au tribunal administratif ne sont pas remplies, notamment en ce qui concerne les doutes sérieux sur la légalité de la décision contestée.