Un concert donné par la cheffe d'orchestre italienne Beatrice Venezi à Nice a été perturbé par des opposants la qualifiant de "néofasciste".

L'événement s'est déroulé le lundi 1er janvier, et des spectateurs ont brandi une banderole affirmant "Pas de fachos à l'opéra" avant d'être expulsés de la salle par les organisateurs en charge.

Cette action fait suite à une mobilisation précédente qui avait réuni une cinquantaine de personnes le jeudi 21 décembre, sans toutefois empêcher la musicienne de se produire pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An.

Déjà en juillet dernier, une dizaine d'associations et de syndicats avaient exprimé leur opposition à la venue de Beatrice Venezi à Nice.

Ils avaient demandé à Christian Estrosi, maire de la ville, d'annuler son invitation, en vain.

La cheffe d'orchestre est la fille de Gabriele Venezi, ancien dirigeant du parti néofasciste Forza Nuova dans les années 2000, et elle est actuellement conseillère du ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, dans le gouvernement de Giorgia Meloni.

Cette polémique a suscité des réactions divergentes.

Bertrand Rossi, directeur de l'opéra de Nice, avait justifié le choix de faire participer Beatrice Venezi en soulignant le pouvoir de la musique à rassembler les individus et à transcender les clivages politiques.

Il avait déclaré que "séparer l'art de la politique" était essentiel.

Il est important de préciser que cet article se veut neutre et se limite à relater les faits rapportés par les sources citées, sans prendre position ni apporter de jugement sur la situation.