Gérard Manzanares, un homme de 60 ans, a été retrouvé mort par ses voisins le 14 octobre dernier.

Considéré comme quelqu'un de solitaire et sans entourage, il a été enterré dans l'anonymat par la mairie de Nice.

Cependant, ses proches ont tenu à lui rendre hommage et lui donner une identité.

Vendredi dernier, au cimetière de l'Est à Nice, ils ont ainsi honoré la mémoire de leur ami Gérard.

Clément, un ami d'enfance, a témoigné de leur amitié : "Je l'ai connu à l'âge de 13 ans.

Il a tout connu de ma vie, comme moi j'ai tout connu de la sienne.

C'est dommage qu'il soit parti comme ça, tout seul." Pourtant, Gérard Manzanares avait bel et bien une famille, composée de deux sœurs et d'un neveu.

Malheureusement, ces derniers ont été informés de son décès après son enterrement qui a eu lieu le 23 octobre dernier. "C'est un trou qu'on ne comblera jamais.

Cela ne réglera pas les problèmes que l'on garde au fond de nous", témoigne un proche.

Normalement, lorsque le décès d'une personne est constaté, le service état-civil de la mairie réalise une enquête administrative afin de s'assurer que tout est régulier et de rechercher son entourage éventuel.

Cependant, dans le cas de Gérard Manzanares, la métropole de Nice a affirmé avoir suivi scrupuleusement le protocole en identifiant deux membres de la famille du défunt.

Malheureusement, il s'est avéré qu'il s'agissait de personnes décédées.

Par conséquent, la mairie a pris en charge l'inhumation du corps de Gérard, conformément à la loi.

Les proches de Gérard demandent maintenant que ses dernières volontés soient respectées et que sa dépouille soit transportée au cimetière du Pradet, à Toulon, où reposent son père et son frère jumeau.

Ils espèrent ainsi pouvoir lui offrir une sépulture conforme à ses souhaits.

Benoît Ruiz et Clément Boutin