Ce mardi, Michel Barnier, ancien Premier ministre, s'est rendu à Nice dans le cadre de sa mission bénévole en tant que responsable de préfiguration pour le Comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030, selon les sources proches de l’ancien homme politique.

Les JO d'hiver sont prévus du 1er au 17 février 2030 dans les Alpes françaises, plus précisément en Haute-Savoie, Savoie, Briançon et Nice, suivis des Jeux Paralympiques du 1er au 10 mars de la même année.

Accompagné de Christian Estrosi, maire de Nice, Michel Barnier a visité plusieurs emplacements potentiels pour ces Jeux dans la région de Nice-Côte d’Azur.

Cette visite s'est tenue à huis clos.

Parmi les sites examinés, le stade Allianz Riviera, qui dispose de deux patinoires et peut accueillir plus de 30 000 spectateurs, est envisagé pour les 75 matchs de hockey sur glace.

D'autre part, le palais Nikaia pourrait être le lieu des 150 matchs de curling.

Une nouvelle patinoire, prévue pour 5 000 places, pourrait être construite à l'ouest de Nice, accueillant les épreuves de patinage artistique et de vitesse en short track.

Par ailleurs, deux options sont envisagées pour héberger les journalistes internationaux : un futur parc des expositions ou le port de Nice.

Une réunion de travail a suivi ces visites de terrain.

Michel Barnier a exprimé son appréciation pour le travail mené par la Ville de Nice en coopération avec les experts du Comité International Olympique (CIO).

Avant de finaliser son rapport, il souhaitait discuter avec Christian Estrosi des moyens d'intégrer des objectifs ambitieux en matière de transition écologique et de transport doux dans l'organisation des Jeux.

Son entourage a indiqué que Michel Barnier reviendra régulièrement dans la région pour évaluer les sites, avant que ceux finalement retenus ne soient annoncés ultérieurement.