Une réunion publique s'est tenue à Saint-Christophe-en-Oisans le vendredi 30 août, marquant un moment clé plus de deux mois après la catastrophe survenue à La Bérarde.

Cette rencontre a rassemblé des résidents, des représentants de la préfecture, le maire de la commune et le président de la communauté de communes de l'Oisans.

Au cours de cet échange, des éclaircissements ont été fournis concernant l'indemnisation des sinistrés.

Il a été annoncé que dix-sept maisons avaient été complètement détruites et qu'aucune reconstruction ne serait possible dans ces zones, toujours jugées à risque.

Un budget de sept millions d'euros a été mobilisé pour soutenir les victimes de cet événement.

Les autorités ont proposé de racheter les biens endommagés par le biais du fonds Barnier, comme l’a expliqué Laurent Simplicien, secrétaire général de la préfecture de l'Isère.

Il a souligné que bien que ce rachat ne puisse pas compenser la perte pour les victimes, il était essentiel de soutenir ceux qui ont perdu leur foyer.

La communauté de communes de l'Oisans a également exprimé sa volonté d’accompagner les efforts de la mairie pour effectuer les travaux nécessaires.

Guy Verney, président de la communauté, a précisé que l’engagement de la collectivité ne se limitait pas à cela, mais visait également à soutenir les acteurs professionnels touchés.

Cependant, plusieurs participants à la réunion ont exprimé leur insatisfaction quant à certaines questions restées sans réponse.

Une habitante, Coralie, s’est interrogée sur les raisons pour lesquelles une telle catastrophe n’avait pas pu être évitée.

Elle a également exprimé des inquiétudes concernant les maisons encore debout qui présentent des signes de dommages potentiels en raison de l'humidité, appelant à l'urgence de prioriser les travaux avant l'hiver pour éviter de nouveaux problèmes structurels.