Les résultats des élections de l'Université Grenoble-Alpes (UGA) ont été annulés par la justice, entraînant également l'annulation de la réélection de Yassine Lakhnech à la présidence de l'UGA.

Cette décision, rendue par le tribunal administratif de Grenoble le jeudi 8 février 2024, a de lourdes conséquences pour l'université.

Le syndicat FSU avait déposé un recours contre les élections, invoquant une atteinte à la sincérité du scrutin.

Le syndicat reproche des messages internes diffusés par des responsables de l'Université, les accusant de violer l'équité de traitement entre les listes candidates et la règle d'utilisation des listes de diffusion institutionnelles.

Selon cette règle, ces listes ne doivent être réservées qu'à des messages incitant à aller voter et non à des orientations de vote.

Le premier message incriminé a été envoyé le 26 novembre 2023 par Yassine Lakhnech à des directeurs d'UFR ou d'unités de recherche.

Il exprimait l'opinion que l'élection de son concurrent Michel Rocca à la présidence de l'UGA serait synonyme de destruction de ce qui avait été construit ces dernières années, ainsi qu'un recul de l'établissement à l'âge des baronnies et des intimidations physiques et morales.

Yassine Lakhnech concluait en appelant à se mobiliser pour faire barrage à cette candidature dans l'intérêt des collègues et des étudiants.

Cette annulation des résultats électoraux a des conséquences importantes pour l'Université Grenoble-Alpes.

Une nouvelle élection devra être organisée afin de désigner le président de l'UGA pour les prochaines années.

Cette situation soulève des questions sur la gouvernance et la transparence des élections au sein de l'université.

Il est à noter que cet article est rédigé dans un ton neutre, reprenant les informations du titre et du contenu original tout en les reformulant.