Lors de la récente séance du conseil municipal de Grenoble, les élus ont engagé une discussion riche en références variées, mentionnant des sujets allant de Neyrpic à Sigmund Freud.

Cette conversation a eu lieu autour d’un projet d’aménagement pour la place de Metz, présenté le 16 décembre 2024.

Bien que peu de temps ait été consacré à l’aspect concret du dossier, comme l’a fait remarquer Hosny Ben-Redjeb, les débats ont largement tourné autour des modalités de présentation.

Le projet de réaménagement de cette place n’est pas une idée nouvelle, et les conseillers, tant de la majorité que de l’opposition, en connaissent déjà les principaux enjeux.

Les principaux objectifs sont de retirer les places de stationnement pour les véhicules, d’accroître la végétation et de réduire l’imperméabilité du sol, tout en mettant en avant les caractéristiques patrimoniales de l’endroit.

Alan Confesson, adjoint en charge des Commerces, a exposé la délibération avec un certain brio, utilisant l’ironie pour anticiper les critiques de ses opposants.

Selon lui, chaque projet s’attaquant à l’usage de l’automobile en milieu urbain suscite des inquiétudes exagérées.

Il a ainsi évoqué un éventuel déclin du centre-ville, une chute de l’activité commerciale, et a même évoqué des calamités telles que des 'rivières de sang' et les 'sept plaies d'Égypte'.

Ce débat a dévoilé des tensions palpables entre la volonté de rénover l’espace urbain et les préoccupations relatives aux conséquences d’un tel projet sur la vie économique et sociale de la ville.