La municipalité de Compiègne envisage de durcir les critères d'attribution des logements sociaux, suscitant une vive polémique.

En effet, les familles dont un membre a été condamné par la justice se verront pénalisées par un malus sur leur dossier, allant jusqu'à moins 25 points en cas de condamnation pour trafic de stupéfiants.

Cette initiative a été vivement critiquée par Vincent Moquet, chargé de mission pour l'association de locataires CLCV, qui dénonce une injustice envers l'ensemble de la famille.

De leur côté, les bailleurs sociaux affirment ne pas être en mesure d'appliquer ces nouveaux critères, laissant planer un doute sur la faisabilité de la mesure.

La mairie de Compiègne reste ferme sur sa décision, affirmant être prête à mener des investigations approfondies sur le passé des locataires, y compris en consultant des sources en ligne et des journaux locaux.

Cette volonté de contrôle suscite toutefois des interrogations quant au respect de la vie privée des citoyens, la commission informatique et libertés ayant été saisie pour évaluer la légalité de ces nouveaux critères.