Cinq militants antifascistes ont comparu devant le tribunal de Lyon ce jeudi 26 octobre, accusés d'avoir emmuré les locaux de l'association d'extrême droite Bastion social en avril 2018.

Parmi les prévenus, deux ont exercé leur droit au silence, tandis qu'un autre conteste les charges qui pèsent sur lui.

La procureure a présenté des preuves contre les militants, notamment la découverte d'une truelle remplie de ciment dans l'une de leurs voitures ainsi que des vidéos saisies lors d'une perquisition.

L'avocat des prévenus a déploré la tentative de répression visant à préserver un local fasciste et a souligné que cet acte symbolisait la résistance.

Le tribunal a mis sa décision en délibéré, qui sera rendue le 5 décembre prochain.

Des amendes allant de 800 euros à une amende assortie de sursis ont été requises.