Les agriculteurs mettent fin à plusieurs blocages autour de Lyon Les agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) ont décidé de lever les blocages qu'ils avaient établis depuis le 29 janvier sur les principaux axes autoroutiers menant à Lyon.

Cette décision fait suite à la deuxième vague d'annonces du Premier ministre, Gabriel Attal, qui semble avoir convaincu les agriculteurs.

Depuis plusieurs jours, les agriculteurs s'étaient installés avec leurs tracteurs, barnums et bottes de foin sur les autoroutes, notamment sur l'A7, proche de la jonction avec l'A450, ainsi qu'à la jonction avec l'A47 et sur l'A89.

La préfecture de région avait d'ailleurs appelé à éviter tout déplacement non indispensable face à la multiplication des blocages.

Il est à noter qu'un seul barrage, situé au niveau du péage de Saint-Quentin-Fallavier, devrait perdurer jusqu'au lundi 5 février.

Ce blocage est à l'initiative de la Confédération paysanne, qui prône une approche de l'agriculture moins productiviste et plus respectueuse de l'environnement.

Lors d'une conférence de presse à Paris, le président des JA, Arnaud Gaillot, a annoncé que les réseaux appellent à suspendre les blocages et à opter pour une nouvelle forme de mobilisation.

Il a toutefois précisé que les mobilisations pourraient reprendre au mois de juin si les promesses faites par le Premier ministre ne sont pas tenues.

Le Premier ministre a effectivement fait plusieurs annonces en faveur du monde agricole, dont l'inscription de la souveraineté alimentaire dans la loi, le renforcement de la loi Egalim pour protéger la rémunération des agriculteurs, une enveloppe de 150 millions d'euros en soutien fiscal et social aux éleveurs, ainsi que l'interdiction d'importation en France de fruits et légumes traités avec un pesticide interdit en Europe, entre autres.

En parallèle, le ministre de l'Agriculture, Marc Fresneau, a mis en pause le plan Ecophyto qui visait à réduire l'usage des pesticides.

Ces annonces semblent pour le moment avoir satisfait les agriculteurs proches de la FNSEA, mais leur vigilance reste de mise.

N'hésitez pas à vous référer à nos précédents articles pour plus d'informations sur la situation. (Note : Cet article a été rédigé en respectant le ton neutre habituellement utilisé sur notre site d'actualités)