À peine deux jours après le lancement officiel de la campagne pour les élections municipales de 2026, les partis de gauche s'activent.

Le 3 septembre, ils ont décidé d'initier des discussions qui avaient été jusque-là discrètes.

Face aux ambitions des Insoumis pour les futures élections, les écologistes, les socialistes et les communistes ont confirmé leur intention de s'unir, souhaitant reprendre les mêmes représentants qu’en 2020.

Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et membre des écologistes, a exprimé sa volonté de voir reconduire ceux qui occupent des responsabilités aujourd'hui, en déclarant : « Je ferai tout pour cela ».

Cette déclaration a été relayée dans une tribune, qui a également reçu le soutien d'Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, elle-même en concurrence avec le député insoumis Abdelkarder Lahmar.

En parallèle, l'accord entre ces formations politiques semble mettre à l'écart Richard Marion, un opposant écologiste à la mairie de Vaulx-en-Velin, qui a récemment été suspendu de son groupe pour des divergences politiques. À Vénissieux, Michel Picard, représentant du PCF, prévoit une candidature des Insoumis, notamment avec la dynamique apportée par le député Idir Boumertit.

Bruno Bernard a reconnu que les Insoumis font partie des forces politiques présentes au sein de l'exécutif de la Métropole de Lyon, mais le message est clair : la majorité semble se préparer à une élection sans rassemblement avec eux au premier tour.

Les municipales de 2026 sont en route.