Le maire de Saint-Priest, Gilles Gascon, a récemment adressé une lettre à ses concitoyens concernant les effets de la mise en place de la Zone à faibles émissions (ZFE) au sein de la métropole lyonnaise.

Dans ce courrier daté du 20 février, l'élu de Les Républicains exprime ses préoccupations au sujet de cette mesure destinée à limiter la pollution.

Dès le 1er janvier, la circulation des véhicules classés Crit’Air 3, 4, 5 et ceux non classés est interdite dans la zone désignée.

Gilles Gascon indique que près de 30% des voitures de Saint-Priest sont impactées par cette réglementation.

Bien qu'il reconnaisse une amélioration de la qualité de l'air, le maire souligne les difficultés que cette initiative impose à ses administrés pour se déplacer librement.

Gilles Gascon critique le caractère précipité, rigoureux et inéquitable de la ZFE, la qualifiant d’illisible et de mal orientée.

Il rappelle que son opposition ne concerne pas le principe même de la ZFE, mais plutôt son application en termes de calendrier et de périmètre.

En réponse à l'élargissement de cette zone, il a alerté le conseil métropolitain quant aux conséquences sociales et économiques que cela pourrait provoquer pour les classes populaires, les classes moyennes et les commerces locaux.

Le maire attire également l'attention sur le fait qu’environ 40% des résidents et des postes de travail ne sont pas desservis par les transports publics dans la métropole.

Pour remédier à cette situation, il demande l'instauration d'un moratoire sur l'extension de la ZFE, la mise en œuvre d'un projet ambitieux pour le métro et une amélioration significative du réseau de transports.

Il invite également les citoyens à lui faire part de leurs remarques et difficultés liées à la ZFE par le biais d’une adresse électronique dédiée.