À Sathonay-Camp, dans le Rhône, des riverains expriment leur préoccupation face aux battues aux sangliers qui se déroulent depuis l’automne 2024 dans l’espace du Ravin, particulièrement le dimanche.

Les résidents sont de plus en plus inquiets de la sécurité liée à ces activités, qui se tiennent à proximité des habitations.

La dernière battue, survenue il y a deux semaines, a intensifié les craintes.

Elle s’est réalisée à proximité d’un poney-club, où des enfants ont été surpris par le bruit des tirs et la présence d’hommes armés.

Yaëlle Farge, gérante de l’établissement équestre, a exprimé son inquiétude pour la sécurité des enfants, décrivant la situation comme stressante pour les animaux et les jeunes présents.

De nombreux habitants signalent également que les battues se déroulent à proximité de sentiers fréquentés par des promeneurs.

Christine Levera, membre d’un collectif local, a alerté sur l'absence de communication concernant ces événements, craignant les conséquences d'une balle perdue pour ses petites-filles et d'autres piétons, en dépit de l'affichage supposé d'un panneau d'avertissement.

Les riverains demandent donc que ces battues soient programmées en semaine pour éviter les conflits avec les activités récréatives dans la région.

Cependant, la Fédération de chasse du Rhône justifie les choix de programmation, soulignant que le dimanche est souvent le moment où les chasseurs peuvent organiser ces événements.

Son président a reconnu une nécessité d’information plus claire, tout en soulignant l'importance de réguler la population de sangliers.

En parallèle, des collectifs locaux souhaitent la protection des bois de l’espace du Ravin, qui servent de zone de reproduction pour le hibou grand-duc.

Ces engagements mettent en lumière les préoccupations environnementales qui accompagnent les inquiétudes de sécurité des habitants de Sathonay-Camp.