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Publié le vendredi 21 février 2025
"Dissolution du groupe d'extrême droite 'Rassemblement Marseillais' : une réaction au refus d'un débat sur la sécurité à Marseille"
Le groupe d'extrême droite "Rassemblement Marseillais" a annoncé sa dissolution ce vendredi 21 février.
Les huit élus, qui composent ce groupe, expriment leur mécontentement face au refus de la majorité municipale d'inscrire à l'ordre du jour du conseil prévu le 28 février une proposition relative à la sécurité.
Dans un communiqué de presse, ces élus dénoncent le maire, Benoît Payan, qu'ils accusent de "déni de démocratie", en affirmant qu'il a privé les Marseillais d'un débat essentiel sur cette thématique.
Ils estiment que ce refus constitue un obstacle à des améliorations significatives pour la sécurité quotidienne des habitants.
Parmi les revendications du groupe, Monique Griseti, Gisèle Lelouis, Éléonore Bez, Jean-Baptiste Rivoallan, Cédric Dudieuzère, Thibaut Charpentier et Arezki Selloum souhaitaient instaurer un contrat de sécurité, précisant les objectifs et les moyens alloués à cette question.
Selon eux, ce type de contrat peut aider à structurer l'action de l'administration et à évaluer l'efficacité des politiques déployées.
Les élus considèrent que toutes les voix politiques devraient être équitablement représentées, affirmation qui les amène à qualifier la situation actuelle d’"intolérable", tout en appelant leurs collègues à une prise de conscience collective.
Cette situation intervient alors qu'un autre groupe d'opposition de droite, "Une Volonté pour Marseille", critique également la municipalité, suite à l'annulation par le tribunal administratif du budget 2024.
Catherine Pila, la présidente de ce groupe, qualifie de son côté la gestion du maire d’"amateurisme".
En réponse à ces événements, la municipalité a déclaré prendre acte de la décision de justice et envisage une procédure d'appel.