La décision a été prise lors d'une réunion qui s'est tenue ce mercredi 17 janvier à Marseille concernant l'installation d'une "salle de shoot" au 110 boulevard de la Libération.

Cette réunion, qui comptait la présence de représentants de différents ministères, a rendu un avis défavorable quant à ce projet porté par l'association Asud.

Le maire de Marseille, Benoit Payan, avait exprimé son attente d'un "feu vert du gouvernement" pour la mise en place de cette halte soins addictions.

Il a également affirmé qu'il ne laisserait "pas des toxicomanes dans la rue", précisant que si ce ne serait pas au 110 boulevard de la Libération, la salle de shoot serait implantée ailleurs.

Dans ce quartier, les riverains ont vivement exprimé leur opposition à cette initiative, évoquant notamment la crainte de l'arrivée de trafics de drogue et de potentielles conséquences sanitaires, étant donné la proximité de plusieurs établissements scolaires.

La localisation de cette salle de shoot a également été critiquée par Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille Provence, qui se déclare opposée aux salles de shoot non encadrées en milieu urbain.

Après la réunion, Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille, a annoncé que le projet serait suspendu dans ce quartier suite au manque de consensus au sein du comité de pilotage.

Elle reste néanmoins "plus que jamais engagée pour mener à bien ce projet de santé publique".

Il reste donc à déterminer où sera installée la halte soins addictions, qui est destinée à offrir un accompagnement médical et social aux toxicomanes.