Un jeune homme de 24 ans, originaire de Marseille, a récemment évoqué son expérience en tant que tueur à gages lors d'une interview.

En échange de la somme de 20 000 euros, il aurait été impliqué dans l'assassinat d'un individu appartenant à un groupe criminel concurrent.

Dans son témoignage, il décrit une situation pénible, affirmant qu'il n'éprouve ni satisfaction ni plaisir à commettre de tels actes, ajoutant que cela affecte profondément son sommeil.

Les répercussions de ces actes violents, souvent relayés sur les réseaux sociaux, sont alarmantes.

Selon des données judiciaires, une proportion significative des personnes récemment poursuivies pour assassinats liés au trafic de drogue, soit 60 %, sont des jeunes âgés de 14 à 21 ans.

Un éducateur a souligné que, quelques années auparavant, il aurait été impensable de voir des jeunes impliqués dans ce type de violence.

Actuellement, les gangs exploitent cette main-d'œuvre juvénile, dont la vulnérabilité et la recherche de gains rapides en font des exécutants idéaux.

Des experts en criminalité notent que l'utilisation de ces jeunes permet aux commanditaires de réduire considérablement les risques encourus dans leurs opérations criminelles.