Le 25 février, à 23h15, un adolescent de 17 ans a été blessé par balle au niveau de la main, dans le quartier d'Alco à Montpellier, plus précisément sur l'avenue des Moulins.

Des agents de sécurité de l'entreprise Sanofi, située à proximité, ont immédiatement informé les forces de l'ordre ainsi que les services d'urgence.

Transporté au CHU Lapeyronie, le jeune homme a déclaré avoir été piégé lors d'un rendez-vous avec son ancienne compagne.

Il a identifié le nouveau compagnon de celle-ci comme étant l'auteur des tirs.

Cependant, l'enquête semble orientée vers une cause plus complexe, impliquant un règlement de comptes lié à une dette de stupéfiants s'élevant à 5 000 euros.

Des sources proches du dossier rapportent que la victime aurait été visée à cause de cette dette et que son ex-petite amie aurait joué un rôle dans la mise en place de cette embuscade.

Le jour de l'incident, celle-ci aurait tenté de le joindre à plusieurs reprises pour l'inciter à venir, tout en communiquant avec le tireur présumé.

Selon les informations recueillies, celui-ci serait arrivé sur les lieux accompagnés de deux comparses venus de Ganges, dans le but d'exercer une pression sur la victime.

Le jeune homme aurait été victime d'une agression alors qu'il se trouvait à l'intérieur d'une voiture garée sur le parking de l'ex-compagne.

L’auteur présumé des coups de feu a été arrêté et fait face à des accusations de tentative de meurtre, tandis que l'un des passagers qui l'accompagnait est également poursuivi pour le même motif, mais placé sous contrôle judiciaire.

L'avocat de ce dernier, Me Ivan Martin Gros, a précisé que son client, un jeune homme de 20 ans sans antécédents judiciaires en lien avec les stupéfiants, a eu un rôle jugé secondaire dans cette affaire, situation qui a motivé sa libération sous conditions.