Pascale Chervin, une Héraultaise âgée de 62 ans, traverse une période difficile depuis un accident de travail survenu le 20 décembre 2019, qui l’a menée à une amputation de la jambe gauche.

Ce jour-là, alors qu'elle se rendait à son emploi dans un supermarché des Cévennes, un chariot élévateur l’a percutée, causant de graves blessures à ses deux jambes.

Suite à cet événement tragique, elle a passé plus de deux ans et demi à l'hôpital et en rééducation, un processus qui se poursuit encore aujourd'hui.

Aujourd’hui, dépendante d’un fauteuil roulant, Pascale continue de faire face à un quotidien difficile.

Au-delà des défis physiques, la souffrance psychologique est tout aussi pesante.

Elle ressent un profond sentiment d'abandon lié à l'absence d’avancement dans sa procédure judiciaire.

En effet, le tribunal judiciaire, responsable de son indemnisation, n’a toujours pas fixé de date d’audience, cinq ans après son accident.

Les reports incessants, parfois de plusieurs mois, entravent son processus de reconstruction personnelle.

Bien que son handicap soit reconnu à 80 %, Pascale n’a perçu qu'une rente en décembre 2022, soit trois ans après l’accident, et celle-ci est largement inférieure à ses revenus antérieurs.

En raison de sa situation financière précaire, elle est contrainte de vivre chez sa fille, ne pouvant se permettre un logement adapté à ses besoins.

Désemparée par cette situation, Pascale exprime son désir de voir la justice statuer sur son cas.

Elle craint de ne jamais pouvoir reconstruire sa vie tant que son dossier ne sera pas traité.

Pour elle, la priorité est de recevoir le soutien nécessaire afin de ne pas être un fardeau pour ses enfants, ajoutant que cette situation est insupportable pour toute sa famille.