Publié le vendredi 27 octobre 2023
Préparation à la Transat Jacques Vabre : l'équipement d'un skipper au cœur des enjeux
La Transat Jacques-Vabre est une course singulière qui se démarque par sa particularité : elle se dispute avec deux skippers sur un même bateau, impliquant une cohabitation pouvant durer entre quinze jours et trois semaines.
Le choix du compagnon de voyage revêt donc une importance capitale.
Kito de Pavant, skipper de Port-Camargue, s'apprête à participer à sa 12e Jacques-Vabre.
Il a navigué à la fois sur son propre bateau et sur celui d'autres skippers.
Cette fois-ci, il sera à bord du Class40 de Bertrand Guillonneau.
Quant à Achille Nebout, originaire de Montpellier, cette édition marquera sa troisième participation mais sa première sur son propre bateau.
Il formera un équipage avec Gildas Mahé.
Le choix d'un co-skipper est un processus crucial et délicat, comme l'explique Kito de Pavant.
La Transat n'est pas seulement une aventure de navigation, c'est également une expérience humaine intense, nécessitant une entente et une cohésion importantes entre les membres de l'équipage.
Il souligne l'importance de bien s'entendre et évoque les fois où il a été choisi ou a lui-même fait le choix du co-skipper.
La confiance et la transmission de connaissances sont des éléments clés dans cette relation.
Achille Nebout partage également son expérience.
Avant de proposer son co-skipper, il a suivi son intuition, basant sa décision sur un sentiment positif.
Il met en avant des qualités humaines telles que l'agréabilité, la positivité et le sens du partage, des traits qu'il considère primordiaux sur un bateau.
La distinction entre naviguer sur son propre bateau ou sur celui d'un autre est également évoquée.
Nebout souligne qu'être sur le bateau des autres réduit la charge mentale, permettant de se concentrer essentiellement sur la navigation.
En revanche, la propriété d'un bateau implique une plus grande responsabilité et davantage de tâches à gérer, notamment sur le plan organisationnel.
De son côté, Kito de Pavant confirme cette perception en insistant sur le confort accru de naviguer sur le bateau des autres, allégeant la pression et permettant une plus grande liberté d'esprit.
Il partage ses conseils et son expérience tout en laissant la responsabilité de décision à son co-skipper.
Cette course n'est pas simplement une compétition sportive, mais un ensemble de relations humaines, de gestion logistique et de compétences navigatoires qui se mêlent pour former une aventure hors du commun.