Les autorités ont rapidement réagi face à la polémique suscité par le radar de la RN109 à Juvignac, dont la fréquence d'utilisation atteignait 1 000 flashs par jour.

Ce dispositif, installé juste après le panneau de limitation à 90 km/h, a été qualifié de "piégeux" par de nombreux automobilistes mécontents, qui ont dénoncé son placement inapproprié.

Positionné sur l’axe Clermont-l’Hérault – Montpellier, à la sortie de l’autoroute A750, ce radar sanctionnait de nombreux conducteurs pris au dépourvu par la succession rapide des limitations de vitesse, passant de 130 km/h sur l'autoroute à 110, puis à 90 km/h en un court laps de temps.

Des usagers, tels qu'un retraité ayant été flashé deux fois, ont exprimé leur indignation, considérant que cette implantation visait plus à générer des recettes qu'à assurer la sécurité routière.

De nombreux témoignages sur les réseaux sociaux et forums ont qualifié cet appareil de "pompe à fric" tout en soulevant des préoccupations quant aux risques d'accidents en raison des freinages brusques des conducteurs.

Un résident de Vailhauquès a souligné un phénomène dangereux d'effet "accordéon" sur cette route très fréquentée.

En réponse à cette volée de critiques, les services de l’État ont décidé d’effectuer des ajustements à compter du 25 août.

Ils ont modifié le panneau de 90 km/h pour en faire un "90 rappel" et ont placé un panneau limitant à 90 km/h environ 150 mètres en amont.

Ces mesures visent à offrir aux automobilistes un temps supplémentaire pour ralentir en toute sécurité après avoir circulé à 110 km/h.

Ce réaménagement marque une reconnaissance des préoccupations des usagers et devrait contribuer à une transition plus fluide tout en atténuant le sentiment d'injustice face à la gestion de la vitesse.

Cependant, la RN109 demeure un secteur à risque en raison du trafic intense, des courbes et des changements de restrictions.

Les conducteurs doivent rester vigilants.

Bien que le radar soit toujours justifié par des considérations de sécurité routière, son implantation et sa signalisation doivent être réfléchies pour privilégier la prévention plutôt que la répression.

Les préoccupations des usagers ont donc trouvé une oreille attentive cette fois-ci.