Le conseil de Métropole de Montpellier s'est tenu ce mardi matin avec un ordre du jour chargé.

Les élus ont notamment abordé des sujets importants tels que l'adoption du budget primitif 2024 de la collectivité, le vote des taux d'imposition des taxes directes et la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), ainsi que la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (Gemapi).

Une des questions majeures portait sur l'avenir de l'usine de traitement des déchets d'Amétyst, dont la délégation de service public arrive à échéance.

Le vice-président François Vasquez a vivement contesté l'orientation proposée par la Métropole pour réduire l'exportation des déchets hors du territoire, notamment en mettant en place une filière CSR.

Il a exprimé ses inquiétudes quant aux coûts et aux impacts écologiques de cette solution.

Les positions divergentes sur ce sujet ont conduit à des tensions au sein du conseil, avec des demandes de réorganisation de l'ordre du jour de la part de certains élus.

Michaël Delafosse et sa majorité ont tenté d'expliquer la pertinence de la filière CSR lors de réunions d'information, mais les critiques de François Vasquez ont entraîné une remise en question de sa délégation.

Le conseil de Métropole a également examiné la question du maintien de François Vasquez en tant que vice-président.

Les débats ont été houleux, mettant en lumière des oppositions politiques et des divergences d'opinions sur la gestion des déchets au sein de la Métropole de Montpellier.