À Nantes, 90 % des actifs se rendent au travail en voiture par nécessité plutôt que par choix, selon une récente étude de l'Insee.

En effet, la voiture reste le moyen de transport privilégié pour se rendre au travail dans la région de Loire-Atlantique, et ce, malgré le coût du carburant et l'impact environnemental.

La forte utilisation de la voiture est principalement due au manque d'alternatives de transport adaptées aux besoins des salariés.

Les horaires peu pratiques et les zones peu desservies par les transports en commun obligent la majorité des travailleurs à prendre le volant.

Les ouvriers, plus nombreux dans la région, sont particulièrement touchés, car ils doivent se rendre dans des usines situées en périphérie et peu accessibles en transport en commun.

Le tissu productif de la région, combinant emplois tertiaires et emplois industriels, contribue également à cette situation.

Les secteurs industriels étant souvent localisés en périphérie, de nombreux actifs n'ont tout simplement pas d'autre choix que de prendre leur voiture pour se rendre au travail.

On constate ainsi que les transports en commun ne représentent qu'une faible part des trajets quotidiens dans la région de Loire-Atlantique.

En 2022, ils ont totalisé 138 millions de voyages, un chiffre inférieur à celui d'autres agglomérations similaires.

Ce disfonctionnement est principalement dû à une inadéquation entre les réseaux de transports en commun et les zones d'emploi.

Face à ce constat, le covoiturage apparaît comme une alternative intéressante, bien que 90 % des travailleurs se rendent seuls dans leur voiture.

Cependant, il est essentiel de proposer des solutions de transport plus adaptées aux besoins des salariés pour limiter l'utilisation excessive de la voiture individuelle et favoriser des alternatives plus durables.

En conclusion, si la voiture reste le moyen de transport le plus utilisé pour se rendre au travail à Nantes, il est important de repenser l'offre de transports en commun afin de répondre aux besoins des actifs et de favoriser des déplacements plus respectueux de l'environnement.

Cette réflexion devrait contribuer à réduire la congestion routière et à améliorer la qualité de vie des habitants de la région.